12 Juillet 2013
Rapidement le paysage d'un superbe plateau désertique s'offre à nous à la lumière du soleil qui se lève doucement, puis les vallons le remplacent.
Des petits petits villages, des petites petites fermes laitières, des petits petits bidons de lait ramassés deux fois par jour, fascinent notre imagination.
Nezyh rentre ses vaches, le bidon de lait est à sa porte, elle appelle Meryem qui nous en offre un grand litre tout chaud avec de grands sourires. Elles portent l'habit traditionnel, un saroual et un foulard sur la tête.
Le seul commerce de ces petits villages, le café, ne sert pas le "çaı", c'est le Ramadan...
Une bonne odeur de feu de bois, c'est la charbonnière, qui fabrique le charbon de bois à l'ancienne, à partir d'une meule.
À Ayvaçık, Aristote n'y a pas laissé sa trace, personne ne le connaît, nous faisons la sieste.
La gastronomie réduite en ce temps de jeûne, Ismail nous sert une petite "çorba", une assiette de légumes au yoghourt, et se décide à nous parler en français, en cherchant au fond de sa mémoire tous les mots appris à l'école.