21 Juillet 2013
Plongées dans les bouquins, au fond des canapés, nous attendons la messe. Les cordes, qui pendent au -dessus de nos lits, servent à sonner les cloches pour la messe de 11h 15.
La petite église a un chœur en pierre imitant la grotte de Lourdes. Son décor est sobre, les statues d'origine, cassées, ont été remplacées par d'autres apportées de France.
La messe est dite et chantée, en conjuguant trois langues (turc, anglais, français), passant avec fluidité de l'une à l'autre, sans répétition.
À la sortie, les fidèles se retrouvent pour partager un repas dans la cour du presbytère. Nous rencontrons des militaires français de l'OTAN. L'un d'eux nous donne une carte de la Turquie. De jeunes étudiants Africains ont l'habitude de se retrouver, le dimanche, auprès du père Gabriel.
Nous prenons le bus en direction du vieux quartier, le seul ayant échappé à l'incendie qui a ravagé la ville de Smyrne en 1922.
Izmir est peu visitée par les touristes. Il subsiste peu de monuments. Nous passons devant le wagon aménagé pour Hatatürk, la grande rue piétonne, le bazar, l'agora, la promenade du bord de mer. L'église Saint polycarpe, à ne pas manquer... est fermée.
Nous en gardons pour demain. Nos jambes ont peu travaillé, pourtant nous avons l'impression d'avoir déplacé des montagnes.