20 Octobre 2013
Pas d'étonnement pour les Palestiniens de nous voir venir de Paris à pied, ils sont contents.
Les falafels chauds sont les premiers dans les rues, à rissoler, c'est bon pour monter les raidillons.
Le coût de la vie est divisé par deux ou trois, c'est surprenant.
La grâce sur les visages, de la douceur dans la voix, de la simplicité dans la relation, de la bienveillance, c'est la Palestine.
Très heureuses de traverser la Palestine, elle nous permet de la comprendre et de la sentir.
Nous prenons notre temps, nous la vivons.
Elle nous permet également d'approcher,
dans un superbe paysage, Jérusalem, en suivant les déplacements de Jésus de Nazareth, de nous préparer à notre arrivée.
Des welcomes, des cafés, des thés, des présents, des voitures, dur de refuser, difficile de dire non, nous progressons lentement.
Sous l'olivier, avec Samar, nous en apprenons un peu plus sur la récolte et le traitement des olives. Nous repartons avec épices (za'tar) et l'huile, à prendre tous les matins, c'est bon pour la santé...
Dans le village de Beit Emreen, un jeune homme, Ataa, revient de travailler, il nous emmène chez ses parents et nous sommes accueillies immédiatement.
Le dîner est servi de bonne heure, il est suivi d'une dégustation d'huile toute fraîche pressée du jour, des épices et une recommandation....
"A prendre tous les matins"