17 Juillet 2013
Des jardins publics équipés comme des salles de fitness, des tracteurs habillés d'une housse-camouflage de l'armée, de nombreuses R12 qui sillonnent les routes, des minarets aux décors multiples et colorés, les buissons taillés par les chèvres comme des jardins à la française, toutes ces choses devenues familières et dont nous ne parlons pas, défilent sous nos yeux.
Dans les champs de plantes aux fleurs jaunes, des femmes courbées, ce sont les cueilleuses de gombos (lalo ou bamya ici). C'est la pleine saison, nous en trouvons partout, nous en cuisinons pour notre dîner.
Nous avons vu du raisin sur les marchés. À l'approche d'une vigne, nous cueillons délicatement une grappe, les grains sont petits mais déjà bien sucrés.
À mi-chemin, Çandarli nous montre son château, construit par le grand vizir qui lui a donné son nom.
Derrière nous une voiture s'arrête. Un grand : "bonjour, où allez vous? Je vous ai croisées hier sur la route de Dikili. Vous habitez Paris?", c'est Mosa. Il habite près de Paris depuis trente ans et revient en Turquie pour les vacances.
En Italie, en Albanie, en Grèce et ici, les francophones nous reconnaissent spontanément comme françaises. Étonnant !..
De plus en plus près de la mer, à Iskele, notre tente est à trois mètres de l'eau, près d'une ferme. L'endroit semblait isolé et calme, le chemin se révèle très emprunté.
La recette du jour :
- Cuire à l'étuvée les gombos frais cueillis.
-Faire compoter des tomates sur un lit d'oignons plats rissolés.
-Ajouter un petit piment vert épépiné et grillé.
-Servir accompagné de citron, de yogourt épais et d'olives noires.